14 mai 2014
Un dernier pour la route...
Écrire pour ne plus penser,
Paradoxe de l'esprit humain :
J'écris donc j'oublie...
Ses sentiments qui se bousculent,
Ses pensées qui obsèdent...
Cela permet de panser,
Les plaies que laissent les larmes sur nos mains.
J'aime à dire que lorsque l'on se relie
Il y a estompement de cette sensation de bascule,
L'émotion, face au pragmatique des mots, cède.
Laissez moi dire ces mots sans sens,
Passer votre chemin si vous n'êtes touchés.
Ce soir je souhaite juste rendre un équilibre
Entre l'émoi et le concret.
Oh mais quel narcissisme j'encense,
Qu'importe alors si je puis coucher,
Un certain désarroi ; être libre
De cette fulgurante marque de quelconque regret.
Ju.
Publicité
Publicité
Commentaires