Un week-end intense !
Il y a des événements graves,
Il y a des anectodes plus futiles,
Il y a des moments qui vous marquent à vie
Et il y a des déceptions qui sont dures à encaisser.
Pour tous, il existe une enclave,
Un endroit où l'on se faufile,
Car chacun de nous à son kit de survie
Et même ses meilleurs amis, on se doit de les y laisser.
Il y a de la mesquinerie de caves,
Il y a des annonces malhabiles,
Il y a des larmes qui coulent à vie
Et il y a des tracas qui nous font nous affaisser.
Mais l'amitié est bien plus brave,
Même si les paroles parfois se défilent,
Notre entourage nous aide à ne pas être asservi
Par ces douleurs qu'il faut délaisser.
Car il y a des sourires qui emballissent,
Des caresses qui nous font frissonner ;
Car il y a ces êtres qui restent,
Et des réels instants de bonheurs.
Mais trop souvent, ce sont ces derniers qui glissent
De notre mémoire que l'on ne peut raisonner ;
Elle garde ces douleurs trop indigestes,
Et nous ressert sur un plateau nos petits et grands malheurs.
Car faible est la proportion des personnes qui pleinement jouissent
De leur instantané d'extase et peuvent l'emprisonner ;
Car ce don est rare, j'en atteste,
Et cela rend difficile la plupart de nos heures.
Oserais-je croire qu'un jour le soleil se hissent
Dans mon ciel et se décider à rayonner ;
Qu'il chasse toutes ces nuances de gris que je déteste,
Et dévoile peu à peu toute sa chaleur.
Ju.