Un soir... Lit vide
Encore un soir plein de solitude,
Une pointe d'amertume d'avoir du,
Une fois encore, une fois de plus,
Te quitter du bout de ma voix qui ne ta dit
Tout ce qu'elle aurait voulu, car cette nuit,
Toute seule je me couche, mon amour pour seul étude.
Encore un soir avec cette gorge nouée,
Avec ces yeux, mes yeux embrumés,
Ce coeur si lourd pour une âme si fébrile,
Mais on fond de moi je sens cette force,
Pleine de contradiction, je baisse mon écorse
Pour rentrer aux pays des songes malhabiles.
Encore un soir empli d'Amour,
De celui qui dure toujours,
Même s'il fait plus mal que tout
Puisqu'il n'est complètement à nous,
On nous en a volé une partie,
Une grâce à laquelle on vit,
Embrasser son amant,
Cela n'est-il pas important?
Encore un soir, comme tous ces autres soirs,
La nuit, l'obscurité, le ciel et les étoiles,
Celles que tu as dans les yeux
Quand ton regard croise le mien et s'y plonge,
Puisqu'alors je n'ai d'autre envie, ni même d'espoir
Puisque je ne désire d'autre toile
Que ce paysage auquel je ne songe,
Alors, nous sommes rien que tous les deux.
Encore un soir, et encore d'autres sont à suivre,
Cinq précisément, cinq nuits pales
Cinq veillées qui font si males,
Car avant de dormir, il faut encore penser et survivre...
Encore un soir, mais bientôt ce sera fini,
Bientôt je pourrais m'endormir en songeant au lendemain,
En songeant à la journée passée,
Pouvoir soupirer d'aise et de bonheur,
Puisqu'alors j'aurais repris ma vie,
Elle aura enfin un passé, un présent et un futur a créé,
Alors un sourire se lira sur mes lèvres et mon coeur,
Sans tristesse qui sublime cet instant loin du présent chagrin.
Ju.