Le début

Un sourire qui s'efface,
Pour une larme qui n'ose pas,
Le coeur hésite, une âme qui ne sait,
Le bonheur et la peine sont deux allées,
Deux amies, deux ennemies de toujours,
Pour que dans la vie, chacune laisse une trace
Profonde et indélibile, ancrées dans nos pas,
Pendant que notre esprit ne comprend pas toujours.

Ce soir, ces soirs,
Où je ne dors et où je penses,
Je n'ai plus d'idées noires,
Mais j'ai des espoirs qui ont peur,
Peur des limites qui nous sont imposées,
Peur d'un avenir incertain en ton coeur.
Je divague parfois car j'imagine reposée
Que plus jamais je ne souffrirais, le renouveau de l'innocence.

Mais la larme est bien vite dépassée,
C'est à présent les frissons qui m'envahissent,
Cette sensatoin de vulnérabilitée,
Sensibilitée à fleur de peur,
Puis un faible sourire, celui propre à l'Amour,
Celui que seul toi pour dessiner sur mon coeur,
Mes lèvres, tel une fièvre qui nous hisse,
Mais mon regard scrute les alentours,
Tu n'es pas là, à présent seule, mélancoliquement atristée.

Alors je m'endors,
Comme tous les soirs,
Sur mes lèvres l'espoir,
Il est beau, neuf et amoureux,
Dans mes yeux,
La réalité qui m'a jeté un sort,
Une larme et un sourire,
La tristesse et la joie,
Puisque mon coeur rit,
Et mon esprit n'a pas le choix...

Ju