En s'endormant...

Une nébuleuse,
Tout ce qu'il y a de plus rêveuse,
Brillait de milles feux ce soir là,
Puisqu'alors je pensais à toi,
Se forma comme par magie devant moi,
Un ciel d'été devenu las.

Notre amour est si beau,
Que la Voie Lactée s'ouvre devant nous,
Notre coeur est si pur,
Qu'il est une source pour les anges,
Et si une fée venait à nous,
Au creux de son oreille je lui sursure,
Un air mélancolique et doux comme une mésange
Qui appelle son amant dans un cour d'eau.

En cet instant sublime,
Je me sens plus proche de toi,
Ta présence à mes côtés se fait sentir,
Puis tout mon corps se veut serré contre toi,
L'univers est là pour nous, il le faut saisir,
Je ne connais plus d'abîme.

Le souvenir de ton sourire
Eclaire ma nuit comme la Grande Ourse le ciel,
Grâce à toi, lorsque je regarde par ma fenêtre,
Ce ciel si commun est alors délicieux,
Puisqu'à présent nous sommes deux,
Quel astre pourrait décrire le désir de nos êtres,
Mars peut-être par sa couleur ou Jupiter
Pour sa grandeur, sa magesté qui soupir,
A toi aussi de choisir où s'évader loin de la Terre.

Mais au fond qu'importe,
Puisque lorsque je suis dans tes bras,
Mon pauvre esprit et corps misérable,
Te suivent dans ton pays,
Puisqu'alors tu laisses ouverte ta porte,
Je rentre un peu craintive mais admirable,
Lands non conquis,
Pour des heures de bonheur ici bas.

Le sommeil est là et je m'endors,
On pourra voir sur mes lèvres,
Une image excise et sensuelle,
Puisque je te rejoinds aux pays des rêves,
Je sais alors que la distance n'y pourra rien,
Tu seras toujours dans mon coeur, dans mon ciel,
Les étoiles sont bien pâles face à toi, puisqu'un rien,
C'est déjà tout ; une galaxie d'or.

Ju.